Pas dupe – Yves Ravey

On retrouve le corps de Tippi, la femme de monsieur Meyer, parmi les débris de sa voiture au fond d’un ravin. L’inspecteur Costa enquête sur ce drame : accident ou piste criminelle ? Monsieur Meyer se plie aux interrogatoires de l’inspecteur, ce qui n’est pas de tout repos, d’autant qu’il n’est pas dupe.

Cent millions d’années et un jour – Jean-Baptiste Andrea

1954. C’est dans un village perdu entre la France et l’Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. De ceux, obsédants, qu’on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d’un squelette. Apato-saure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace.
S’il le découvre, ce sera enfin la gloire, il en est convaincu. Alors l’ascension commence. Mais le froid, l’altitude, la solitude, se resserrent comme un étau. Et entraînent l’équipée là où nul n’aurait pensé aller. De sa plume cinématographique et poétique, Jean-Baptiste Andrea signe un roman à couper le souffle, porté par ces folies qui nous hantent.

La dame au petit chien arabe – Dana Grigorcea

De nos jours, sur les bords du lac de Zurich, Anna, une danseuse mondaine et mariée, croise Gurkan, un jeune jardinier kurde. La conversation s’engage à propos du petit chien qui accompagne Anna et qu’elle a ramené d’Algérie. Les deux inconnus se plaisent, se revoient, deviennent amants, puis se quittent. Pour Anna, familière du jeu de la séduction, c’est une aventure comme tant d’autres qui s’achève, du moins le croit-elle.
Car avec l’été s’installe une étrange sensation de vide sur laquelle il lui faudra bientôt mettre des mots : elle est amoureuse. Et rien n’est plus comme avant. C’est cette métamorphose, où l’incertitude des sentiments défie la raison, que Dana Grigorcea explore avec une délicatesse extrême dans un récit tout en nuances. Hommage libre et fidèle à Tchekhov, La Dame au petit chien arabe évoque la question éternelle du désir, des conventions sociales et de la liberté intérieure.

Une fille en cavale – Charlotte Link

Alors qu’il vient de se faire plaquer et que ses plans pour Noël sont annulés, Simon, un Allemand, rencontre sur une plage du sud de la France Nathalie, une jeune Française terrifiée aux allures de SDF, qui se croit poursuivie par de dangereux individus. Pris de compassion, il lui offre son aide, sans se douter que sa générosité va le plonger dans un trafic humain dont les ramifications s’étendent jusqu’en Europe de l’Est.
Pendant ce temps-là, en Bulgarie, une famille cherche désespérément à retrouver la trace d’Ivana, partie rejoindre à Paris une mystérieuse agence de mannequinat…

L’assassin de ma sœur – Flynn Berry

Comme chaque week-end, Nora prend le train pour retrouver sa soeur, qui vit seule dans une ancienne ferme près d’une petite ville cossue à une heure de Londres. A son arrivée, elle découvre une scène macabre : Rachel gît dans une mare de sang. Atomisée par la douleur, Nora est incapable de retourner à sa vie d’avant. Elle décide donc de rester pour mener sa propre enquête. Un événement traumatique ayant ébranlé sa confiance dans la police des années plus tôt, elle pense être la seule à pouvoir retrouver l’assassin de Rachel.
Mais connaissait-elle vraiment sa soeur ? Rachel n’avait-elle pas décidé elle aussi de s’attaquer aux démons de leur jeunesse sacrifiée ? Tendu de bout en bout et riche en retournements de situation, un thriller vorace sur le deuil, le poids des traumatismes et la puissance des liens du sang.

Les âmes englouties – Susanne Jansson

Surgie des tourbières scandinaves, une nouvelle voix du polar nordique. Pour travailler à sa thèse de biologie, Nathalie retourne vivre dans sa région natale, au cœur d’une Suède humide et reculée. Dans la petite maison qu’elle habite en forêt, elle se laisse rappeler à son enfance douloureuse, à l’époque où la disparition de la jeune Tracy avait inauguré une succession de drames. Un jour, un cadavre est retrouvé dans la tourbière.
Dix années auparavant, déjà, une jeune fille momifiée avait été découverte au même endroit. Bientôt, de nouveaux cadavres affleurent. Alors que la police se met en quête d’un serial killer, Göran, ancien professeur de physique, est convaincu que l’endroit est peuplé de revenants. Cette théorie intrigue aussi Maya, photographe judiciaire. Les trajectoires de Nathalie et de ces deux enquêteurs de l’ombre vont se mêler…
et de nombreux secrets seront déterrés.

La trahison de Rembrandt – Alex Connor

 » Vous ne regarderez plus jamais un Rembrandt sans frissonner d’effroi…  » Résumé Le monde de l’art est en émoi : Owen Zeigler, un important galeriste de Londres, vient d’être retrouvé sauvagement assassiné. La police conclut assez vite à une affaire de vol ayant mal tourné. Mais Marshall, le fils de la victime, n’est guère convaincu par cette version officielle. Il décide alors, à ses risques et périls, de mener sa propre enquête pour démasquer le meurtrier de son père. Ses recherches convergent peu à peu vers des lettres anciennes révélant un terrible secret sur le peintre Rembrandt.
Des documents susceptibles de provoquer l’effondrement du marché ! Entre Londres, New York et Amsterdam, Marshall plonge dans le monde impitoyable de l’art et de l’argent, des impostures et des contrefaçons. Un enquête palpitante et stupéfiante pour faire éclater la vérité sur ces lettres maudites, mais surtout pour mettre un terme aux meurtres qui s’enchaînent dans des mises en scène de plus en plus macabres. Un récit enlevé qui réussit très vite à créer une atmosphère oppressante.
Grâce à une construction diaboliquement efficace, alternant les chapitres contemporains et les flash-back au XVIIe siècle, l’auteur ménage le suspens jusqu’au dénouement final totalement inattendu.

Nous étions nés pour être heureux – Lionel Duroy

Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et sœurs n’ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et sœurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes.
Viendra qui voudra. Et advienne que pourra. Le temps d’un singulier repas de famille, Lionel Duroy parvient à reconstituer tous les chapitres essentiels de la vie d’un homme. Avec sa profondeur psychologique habituelle et l’élégance de son style, il livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l’enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.

Millénium 6, la fille qui devait mourir – David Lagercrantz

C’est par la mort tragique d’un homme – retrouvé amputé de certains de ses doigts et orteils – que commence cette aventure. La victime semble être un SDF que les autorités n’arrivent pas à identifier. Le médecin légiste, Fredrika Nyman, trouve l’affaire suspecte et prend contact avec Mikael Blomkvist. Bien malgré lui, cette histoire commence à intriguer le journaliste. Des témoins auraient entendu à plusieurs reprises le sans-abri divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense.
S’agissait-il des délires d’un individu déséquilibré, ou pourrait-il y avoir un véritable lien entre les deux hommes ? Blomkvist a besoin de l’aide de Lisbeth Salander. Mais la jeune femme reste injoignable. A l’insu de tous, Lisbeth se trouve à Moscou, où elle est partie régler ses comptes avec sa soeur Camilla. Dorénavant elle sera le chat, pas la souris. La Fille qui devait mourir – le grand finale de David Lagercrantz dans la série Millénium – est un cocktail redoutable de scandales politiques, jeux de pouvoir à l’échelle internationale, technologies génétiques, expéditions en Himalaya et fake news venues tout droit d’usines à trolls en Russie.

Les gratitudes – Delphine de Vigan

« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui resurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.